J'suis arrivé à Tokyo. Une grande ville. Une grande ville avec pleins de gens. Trop de gens j'crois. J'étais un peu paumé, j'le suis encore d'ailleurs. Je crois. Y'a comme des étoiles partout, avec ce trop de lumière, ce trop de gens, ce trop de building, on ne voit plus le ciel et ça me change. Ca me change de tous ces gens, toujours les mêmes, les mêmes qu'on croise dans la même rue. Beaucoup de même, de similitude. Une sorte de routine, une routine sans lassitude et l'habitude.
A Tokyo, on se fait bousculer sans bouger, on se fait pousser intérieurement. Des âmes qui cherchent de la place, toujours plus de places, et leurs valises, et leurs roulettes qui passent sur les pieds, les chaussures bien cirés mais déjà crades. Et cette odeur de pollution, ça vous prend à la gorge, ça emplit les narines, ça vous lâche plus et le pire c'est qu'on finit par s'y habituer. Comme une drogue forte qui nous rend dépendant. Dépendant de ce bruit, dépendant de ces " pardon, pardon, excusez moi ".

J'suis arrivé à Tokyo.

Dormir dans un hôtel, un peu sale, cassé, vide, est sûrement trop cher pour ce qu'il vaut, manger des ramens tous les jours, tous le temps. Un goût de papier mâché que même les chewing gum menthe haleine fraiche n'efface pas. Des cours longs, ennuyants, sans intérêt " pour survivre dans le monde du travail " qu'on m'a dit. Monde du travail mon cul.

C'était ennuyant. Peu passionnant dirons les gens de la haute société. C'était chiant quoi. Assis à côté d'un garçon, aussi blasé que moi sûrement. Sans échangé un mot, on note d'un coup de crayon vite fait, sans trop vraiment y faire attention les indications des profs. Les professeurs. Vieux avec des barbes mal rasés très peu intéressant.
On a pas tout de suite sympathisé, vraiment pas. Le courant était pas passé, ça passe rarement avec moi. J'suis pas du genre à déblatéré, des discussions pour ne rien dire, qui tourne autour du pot, pour se finir avec un au revoir gêné, peut être un peu attendu.

Je crois que ça a pris quatre mois. Quatre mois pour que je retienne enfin son prénom, et six pour qu'il m'invite à dormir chez lui, un mois de plus pour que j'accepte, et un dernier pour qu'on couche ensembles.
C'est un bien grand mot coucher ensembles. Baiser, ou faire l'amour. J'suis pas pédé. Nop, je le suis pas. J'aime les filles, j'aime pas les mecs, on peut dire même un peu homophobe. C'était inattendu. Comme ça.
Il m'avait fait le signe de venir dans sa chambre. J'y suis allé. J'étais reconnaissant envers sa mère et lui. J'le connaissais quasi pas. Il avait une mère, un frère je crois... Et c'est tout. J'connaissais rien de sa vie, de tous les jours, de ce qu'il aimait et aimait faire et c'qu'il n'aimait pas. J'en avais même rien à foutre. J'étais reconnaissant et ça s'arrêtait là. Faire semblant de m'intéresser c'est pas non plus mon fort, alors j'lai fais pas, et j'crois qu'il a compris que je m'en foutais.
Et après j'ai perdu le contrôle. Je l'ai même soupçonné de m'avoir drogué. Mais j'avais déjà touché à ça, j'l'aurai senti. Et j'me suis rendu compte que non, je l'avais fais en étant conscient, pas shooté.

J'ai mis ça sur la fatigue, le stresse. Puis j'me suis posé la question du pourquoi. J'me suis vite éloigné, j'ai repris mes affaires et j'ai disparu, et réapparu dans la cuisine. Y'avait sa mère. J'ai fais rapidement ça connaissance. C'était un peu gênant, et mes joues, je le sentais, chauffaient. Quand Hiro est arrivé, j'crrois que j'aurais voulu jamais le connaître.

« ▬ Alors Kaoru, tu as fais la connaissance de ton cousin ? Ravie de t'acceuillir à la maison, reste autant de temps que tu le souhaites. »

ç'aurait juste dû être ma bonne action de l'année. juste, mais ça a juste finit par partir en couilles au sens propre. ce n'est pas que je ne voulais pas, c'est que je ne m'y attendais pas. et ça avait mal fini.

dénudé, allongé dans le lit, je m'étais recroquevillé sur moi-même. je sentais que mon visage me brûlait ; non, c'était mon corps entier. je n'osais pas le regarder en face. je savais que si je le faisais, je sentirai de nouveau ses mains glisser le long de ma peau. je me sentais encore frissonner de plaisir sous son toucher, si tendre et si doux. La tête entre les mains, je voulais oublier et me laisser m'endormir pour ne pas rester sur ces souvenirs.

J'avais l'intention de le faire, j'allais le faire, mais j'ai senti la chaleur du soleil sur mes draps. J'ai râlé, je me suis retourné, je me suis caché, mais au final j'ai fini par sortir la tête du lit. j'ai regardé ma radio-réveil et je me suis rendu compte qu'il était quasiment l'heure de déjeuner. j'ai tenté d'attraper des vêtements par terre pour descendre et je pense qu'une demi-heure n'a pas été suffisante pour que je puisse le faire. j'ai pourtant fini par trouver des vêtements au hasard, étrangement plus grand que d'habitude. peut-être que j'avais fini par les agrandir, et mieux valait faire comme si de rien n'était.

j'ai dévalé les escaliers, pieds nus, et le contact du sol me les glaçait. j'étais encore un peu rouge, tant par l'effort de se lever et de courir que d'avoir coucher avec kaoru. j'ai baîllé, je me suis excusé de ne pas avoir eu le temps de couvrir ma bouche, je me suis étiré, puis je me suis assis. j'attendais le déjeuner. accoudé sur la table, je tentais d'éviter son regard pressant, et c'est à ce moment-là que ma mère prit la parole. je l'écoutais tout en flottant, encore la tête dans les nuages, à moitié affalé sur la table. ça m'a prit quelques secondes avant de réaliser.

« je ... hein ? de QUOI ? c'est quoi cette affaire ? »

je me suis redressé et j'ai regardé kaoru.

« c'est quoi ce bordel ? »

Hiro n'a pas compris. Moi non plus d'ailleurs. J'me suis renversé sur ma chaise, j'ai failli tomber. Je suis tombé. Sa mère m'a regardé bizarrement, je les ai encore plus regardais bizarrement. Hiro commençait à former des phrases étant censées montrer son incrédulité. Et j'me souvenais de ce qu'on avait fait. J'ai cru que j'allais vomir.
Sa mère souriait, un sourire chaleureux. C'était clair qu'elle ne mentait pas, qu'elle ne savait rien, et pour garder la face j'ai essayé de faire comme si de rien était. Je connais faire semblant, j’excelle en cette tache. J'ai souris, je me suis excusé, remis la chaise en place, me suis rassis, continué à manger quelques céréales alors que chaque bouché était comme de la merde dans ma bouche.

« ▬ oh... c'est vrai ?! je ne savais pas qu'on était de la même famille... hm. »

Paraître moins surpris que je ne le suis vraiment. Ne pas s'exciter comme il le fait. Ca sert à rien. Je suis resté assis. J'ai pensé à milles façons de m'éclipser, mais je ne l'ai pas fais. J'bougeais plus trop, pas que j'étais choqué, loin de là en fait, enfin un petit peu. Beaucoup. Putain j'me suis dis. Putain, qu'est-ce j'ai foutu sérieusement. J'ai jamais couché avec des mecs, j'ai jamais aimé les mecs, déjà les meufs limite et voilà que j'ai baisé avec l'un d'entre eux. Avec lui en plus. Le seul gars qui pouvait être mon cousin bien entendu. Aish la merde.

Il s'est agité sur sa chaise, comme si il avait mal entendu. Putain, il était con à faire genre. Ca m'a vraiment énervé sur le coup, j'savais pas plus que lui comment réagir à part essayer de garder mon calme et faire comme si de rien était. Puis vu les murs de leur maisons, sa mère ne nous avait clairement pas entendu. C'était pas comme si, elle nous annonçait qu'on était cousin après qu'on est passé une nuit bien chaude ensembles.
Sa mère partie dans la pièce à côte, où j'sais pas trop où. P'être bien dehors même. A la limite, rien à foutre. Je me précipitai vers Hiro et l'attrapai par le col de son T-shirt... de mon T-shirt.

« ▬ ... Tu le savais ou.. ?! »

Je le relâchai après l'avoir poussé vers une chaise, rageant intérieure, aussi extérieurement. Mon honneur en prenait quand même un sacré coup. Je le connaissais pas assez pour pouvoir dire si il en parlerait ou non, mais je ferai en sorte que non.

j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux lorsque kao m'a attrapé par le col du t-shirt. je me suis caché la face en croisant mes bras devant mon visage, comme si je l'implorais. je me sentais réellement ... perdu.

« je savais pas, je te jure que je savais pas, me frappe pas ... ! »

c'est avec un lancement sur chaise qu'il m'a répondu. j'avoue avoir eu mal sur le moment, encore plus à cause de ce qu'il s'était passé la veille. je me suis rattrapé de justesse pour ne pas tomber par terre et me faire encore plus mal au coccyx. ma tête surchauffait. je ne savais plus quoi dire, quoi faire, comment réagir. je me suis renfermé sur moi-même, tête sur les genoux, bras autour des jambes.

« o-ok, donc maintenant on va réfléchir sans se bagarrer, on va pas se prendre la tête et, disons qu'on ... je sais plus quoi penser. je suis censé faire quoi maintenant ... ? »

je me suis voilé la face grace à mes cheveux qui retombaient sur mon front. j'osais même pas le regarder dans les yeux. j'avais bien trop honte. il fallait que je merde encore une fois, et cette fois, de manière totale.

J'ai pas aimé l'air qu'il a pris. Un air désolé, ou apeuré j'sais pas trop. En vrai j'étais trop en colère pour vraiment y faire attention. J'étais en colère contre lui mais surtout contre moi et je n'arrivais toujours pas à comprendre comment nous en étions arrivé là. On devait vraiment être shooté.

« ▬ je savais pas, je te jure que je savais pas, me frappe pas ... ! »

Je soupirai. Comme si j'allai le frapper.

« ▬ T'inquiète j'frappe pas les tapettes. »

Hiro a posé sa tête sur ses genoux entourant ses jambes de ses bras. On était bien dans la merde, et j'ai pensé à effacer le tableau. Ne plus en parler, ne plus y penser. Après tout, après quelques secondes de réflexion, ce n'était pas si grave... Si un peu. Mais y'avait pire. Quoi que. Les images de la veille me hanter quand même un peu.

« ▬ o-ok, donc maintenant on va réfléchir sans se bagarrer, on va pas se prendre la tête et, disons qu'on ... je sais plus quoi penser. je suis censé faire quoi maintenant ... ?
▬ On est assez grand pour pas se bagarrer aish. Et moi j'suis censé faire quoi peut être ? En plus c'est de ta faute srx, sale pédé. »

J'ai dis ce que je pensais. Ou presque. C'était pas totalement de sa faute, mais fallait bien rejeter la faute sur quelqu'un. C'était lui qui m'avait entraîné sur son lit et chevauché par la suite. En gros, c'était à cause de lui qu'on était dans cette situation là.
Heureusement que nous sommes cousins en fait, mes parents m'ont bien éduqué, on tape pas la famille. Si nous ne l'avions pas été, il serait déjà sans doute mort ou agonisant.

les embrouilles commençaient d'or et déjà. ça se sentait à mille kilomètres. j'aurai pu rester là sur ma chaise, à paniquer comme un crétin à cause de ce que j'avais fait avec lui ; ça me restait en tête, les sensations restaient gravés en moi. mais me parler sur un ton qui me reproche tout alors que je n'étais pas le seul fautif m'a poussé à relever la tête.

« non c'est vrai, tu frappes pas les tapettes, tu préfères les baiser. »

je sentais les battements de mon coeur s'accélérer. Je ne disais pas ce que je pensais réellement, mais c'était un bout de ce que je pensais. j'avais peur de la suite. s'il le balançait, j'étais mort. mes parents ne me regarderaient plus de la même façon. cette pensée me bouleversait. non, hors de question.

« c'est moi qui devrait paniquer pour le moment. y'a mes parents ici, pas les tiens. »

j'essayais de rester calme avec toute la patience et les nerfs que j'avais, mais comme ils étaient peu nombreux, c'était difficile de me retenir de dire ce que je voulais dire, surtout s'il commençait à devenir désagréable comme ça. j'en serrais les poings.

« pardon ? c'est qui que tu traites de pédé là ? tu t'es vu au moins ? tu sautes un gars et tu rejettes la faute sur lui, alors qu'il avait rien demandé ? tu t'fiches de moi là ! ça serait plutôt toi que je devrais appeler gros pédé vu ton comportement de gamin. »

Le mec commençait à son tour à s'énerver sur sa chaise en paille. Ca me faisait pitié presque. J'ai failli rire quand il répliqua à ma première phrase d'attaque avec sa voix de mauviette n'ayant pas finis de mué. Lui même n'était pas finis. J'avais pour lui une haine naissant, augmentant de seconde en seconde. Lui, c'est sur j'allai pas le voir en peinture par la suite.

« ▬ Tu m'as baisé, c'moi qui me suis fais niqué dans l'histoire. La prochaine fois j'penserai à les frapper les tapettes justement. »

Sa mère fit irruption dans la pièce avant de lancer qu'elle partait onnesaitoù. J'pensais qu'elle était déjà partie, finalement non. Je parlai soudain plus bas. Non, si elle l'entendait et le faisait parvenir aux oreilles de ma propre mère j'étais dans la merde. Que Hiro le soit, c'était une chose et son problème, que je le sois, même pas la peine. Tout le monde devait déjà savoir que c'était une grosse pédale et qu'il niquait tous ceux qu'il invitait à dormir chez lui.

« Tu peux t'en prendre qu'à toi même. C'toi qui m'a sauté dessus j'te rappelle. C'pas si tu m'avais pas attiré dans ta caravane avec des bonbons connard. C'toi qui nous a foutu dans la merde, maintenant c'ton problème. Moi je pars dès que je peux, mais par contre toi si quelqu'un de ton entourage l'apprends tu seras bien dans la merde, tu voudrais pas que je le dise à ta chère maman que tu m'as violé ? »

Bien entendu j'étais con, mais pas à ce point là. Nos familles respectives étaient trop proches pour courir un tel risque. Mais j'voulais qu'il se sente coupable, qu'il flippe, qu'il se ronge les sangs juste pour me sentir un peu plus au dessus de lui, en parfait connard que je suis. Pour montrer qu'il était plus con que moi, plus nul.

« ▬ Ah j'me suis retenu de rire. Pendant toute la nuit, t'étais en chaleur à te frotter contre moi comme un sale chien et t'oses dire que tu demandais rien ?! La bonne blague. »

je me suis retenu de me jeter sur lui. mais quel chien.

« j'ai l'impression d'entendre un gros gamin à sa maman. tu OSES rejeter la faute sur moi alors que c'est toi qui m'a enculé ? tu t'rend compte des conneries que tu me sors ? bien sûr que non, t'es trop borné pour comprendre la moindre chose ! »

et c'est à ce moment que ma mère est revenue dans la pièce. j'ai cru que quelque chose allait se passer, que kao allait balancer, mais il s'est tut. du moins c'est ce que j'espérais ; il a juste commencé à parler plus bas le temps de sa présence. une fois sortie, il a de nouveau élever la voix.

« seulement à moi-même ? tu t'fous vraiment d'moi en fait. moi qui t'ait sauté ? alors que c'était toi au dessus ? me fais pas rire. je me retiens de le faire. je NOUS ai foutu dans l'affaire ? mais ça serait pas monsieur qui se croit tout seul dans l'affaire ? j'ai honte mais je t'agresse pas pour un truc pareil. du moins, j'ai pas commencé alors calme tes hormones. je sais pas si c'est la veille qui t'a excité comme ça mais ça te va pas. tu m'racontes quoi comme connerie encore ? j't'ai même pas violé. ferme un peu ta gueule, tu sais même pas ce que ça veut dire. »

j'en tremblais. je voulais réellement le frapper, lui balancer tout à la gueule, lui dire que c'était pas que ma faute, que c'était aussi sa faute, qu'il avait pas à se ramener, qu'il aurait dû refuser ma pitié. c'était ma faute tout ça, encore ?

« moi, en chaleur ? alors que c'était toi qui me suçait ? tu deviens parano'. c'est toi le sale chien ici, à tout me jeter à la gueule comme si tout était ma faute. j'ai pas refusé, t'as pas refusé, on est dans la même merde pour les mêmes raisons ; parce qu'on a pas refusé. alors ferme un peu ta gueule, assume ce que t'as fait au lieu de me gueuler comme ça dessus. pire qu'un gamin. va te faire enculer à la fin. »

Il commençait sérieusement à me pêter les couilles. Le gars il pétait un câble tout seul dans son coin, j'l'écoutais en hochant légèrement de la tête, pour bien montrer que je me foutais royalement de sa gueule. J'écoutais à peine et j'en avais sérieusement marre de répondre, il était borné, il voulait pas comprendre, il avait déjà oublié qu'il m'avait aussi sucé et en réclamait toujours plus.

« ▬ Tu dois dire ça pour toi non ? Faudrait penser à retourner en primaire étoussa hein. »

Je me levai lentement et me dirigeai vers les placards en quête d'un truc à boire. En vérité, c'était seulement pour me donner de la contenance et mieux le rabaisser. L'ironie de me foutre complètement de lui. Ce que je faisais. J'avais opté, en voyant que la discussion était peine perdue, pour un foutage de gueule ouvert en répondant qu'à moitié à ses phrases qui pour la plupart ne voulait à peine dire quelque chose avec les tremblements dans sa voix et sa difficulté à parfois les sortir. Le stress ou l'excitation ahahah. Je rigola ouvertement.

« ▬ Attends tu peux répéter, j'ai pas écouté. »

Je me rassis, au calme et l'écouta parler.

« ▬ Tu as l'air encore plus en chaleur qu'hier soir dis donc. T'es bien remonté, aller vas te trouver une autre pute pour assouvir tes besoins de sale pédé. Le sale chien à tout te jeter à la gueule ? C'est pas ce que t'es en train de faire par hasard ? D'où je te gueule dessus, est-ce que j'ai gueulé, est-ce que je me suis même énervé démesurément ? Parle pour toi, l'enculation c'est plus ton truc apparemment. Allez vas dans ta chambre bouder comme le gamin que tu es. Tu penseras à me rendre mes vêtements aussi. Je sais que t'es trop accroc à moi et mon odeur mais tu te calmeras, on dirait un chien qui baise sur les jambes de ces propriétaires là. ahaha. »

Le coup du je m'en fous était raté. J'ai pas assuré. Osef.

il en avait rien à foutre et faisait bien exprès de me le montrer. j'avais juste envie de l'étriper, l'étriper à un point. je sentais mes mains se défaire pour aller le frapper, faire tout ce que je pouvais pour le frapper avec mes poings, mais je les serrais immédiatement. c'est ce qu'il voulait. pas question de répondre. va te faire niquer fils de chacal.
j'ai retiré le t-shirt que je portais et je lui ai balancé à la gueule.

« TU VEUX TES AFFAIRES ? BAH VA LES CHERCHER TOI-MÊME FILS DE PUTE ! »

j'ai tourné le dos et je suis remonté dans ma chambre en claquant ma porte. si elle est abîmée, on saura pourquoi. quelques secondes plus tard, je l'ai rouverte promptement ;

« OUBLIE PAS D'ALLER TE FAIRE VOIR PAR LA MÊME OCCASION ! »

j'ai claqué la porte de nouveau et je l'ai fermé à clé. qu'il crève bien.