HAAAN
COMMENT T'ES TROP UNE COPITEUSE
vilaine cochonne.
ton dialogue fait trop pas sérieux. j'en ris.
J'aime ses baisers. J'aime ses câlins. Je l'aime tout simplement.
Ophélia a tout d'une princesse de conte de fée ; de bonnes notes, de bons parents, une maison -ou plutôt un appart', et un prince ; Disons un conte de fée moderne. Notre château, c'est notre appartement. Il est emplit de son odeur, de mon odeur, de
notre odeur. Elle me demande un café ou un thé. Le matin ? Je ris. Elle sait parfaitement que je n'en prend jamais. Je préfère prendre du bon lait chaud. Je le lui dis. Elle me dit qu'elle sait. Elle sait tout de moi.
Je quitte son étreinte pour aller m'assoir, puis je la regarde préparer notre petit-déjeuner. Mon regard se balade de haut en bas et s'arrête sur ses fesses. J'adore son fessier. Rebondie, pas trop gras et pas trop mou. Parfait au toucher. Comme le reste de son corps. Je sais qu'elle fait de son mieux pour l'entretenir ; Et c'est toujours un plaisir de voir que ses efforts paient. Ca lui fait plaisir et ça me fait plaisir ; ça nous fait plaisir.
Elle se retourne enfin et affiche des toast dans ses mains. J'adore ça. Je lui fais un compliment sur l'apparence de ses toast, esthétique, et je la compare avec ;
je meurs d'envie de le dévorer. Elle rit, me traite d'idiot puis me tape gentiment la tête. Je me plains que ça fait mal. Elle me plaint aussi.
Je la fixe en train de manger. Elle fait tomber des miettes partout et s'en met sur le visage. Elle est trop concentrée à manger. Je suis trop concentré à la regarder manger. Le bruit du micro-ondes nous fait tous les deux sursauter. On se regarde longuement, et elle écarquille les yeux.
« Ton lait ! »
Il lui suffit de faire un pas et elle atteint le micro-ondes. Ophélia a de grandes jambes. Nous sommes en vacances, elle les délaisse un peu. De la pilosité se montre légèrement, mais je n'y fais pas attention. Je préfère savourer la vue de son visage plutôt que de ses jambes, comme elle dit.
Elle me ramène mon lait, souffle dessus, se brûle quand même, souffle de nouveau et me le donne. Je prend la tasse et lui fais un petit bisou sur le doigt au passage pour apaiser sa douleur. Je porte la tasse à mes lèvres et boit une petite goutte de lait, suffisante pour me brûler la langue. Des larmes se forment au bout de mes yeux, je sens que je vais lâcher la tasse ; je la pose brusquement sur la table et imite un éventail avec mes mains pour refroidir ma langue, que je tire. Ophélia se moque gentiment de moi, je fais semblant de me vexer.
« Je boude. »